Pourquoi Vilain.es ?
Vilain.es se dit littéralement d’une personne du peuple “les paysans libres” ou d’une conduite qui déplait. Vilaines mains, vilain temps, vilaines pensées. Un hommage aux méprisé.es, aux désobéissant.es, aux turbulent.es, aux timides, aux laid.es, aux oublié.es, aux inquiétant.es, aux non binaires, aux marges…
Nous sommes vilain.es
Notre projet, nos valeurs :
Faire de l’art par le bas et militer par le vivant.
Faire un théâtre qui questionne, qui revendique, qui fête et qui dénonce. Parler de genre, de diversité, de complexité, d’intimité, de politique. Se battre et débattre pour être en paix.
Être dans l’émotion, à l’écoute des corps, des respirations, du silence.
Observer, se documenter, rencontrer, chercher, mettre en lumière, questionner, incarner, déplacer.
Prendre la matière là où elle est, dans la rue, au travail, dans le calme apparent des maisons, au cœur de l’institution, dans l’intimité de nos pensées.
Jouer partout : à l’usine, au théâtre, à l’école, au bureau, dans les théâtres ou sur la place. Jouer pour tou.tes : les convaincu.es, les hésitant.es, les sachant.es, les humbles, le public, les passant.es.
Julie Doyelle
Émigrée à Lyon en 2001, cette Strasbourgeoise tire les ficelles dans différentes disciplines : marionnettiste, comédienne, metteuse en scène et formatrice. Le théâtre entre très tôt dans sa vie, et sa pratique continue à la nourrir dans toutes ses aventures artistiques.
Diplômée de l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg, Julie est d’abord une artiste plastique. Elle précise : « Même si en apparence je semble m’être éloignée de ma formation initiale, mes études me portent au quotidien. L’histoire, l’image, la matière, l’objet, l’espace, le texte et le jeu. Tout est lié ! ».
Actrice au cinéma, au théâtre, Marionnettiste, elle est intervenante a L’ESNAM l’école des arts de la marionnette à Charleville-Mézières.
En improvisation, en particulier, tout commence en 1995 chez Inédit Théâtre, en Alsace, où elle participe à la création du célèbre « Catch Impro » et partage la scène sur les performances Des Marathon de l’impro. Elle rejoint ensuite Lyon et fonde Et Compagnie, qu’elle co-dirige jusqu’en 2014. Elle Co-dirige le festival Spontanéous de 2003 à 2013.
Aujourd’hui elle s’accomplit au sein des Compagnies Combats Absurdes, Amadeus Rocket et Vilain.es ou l’art et la politique du quotidien se côtoient et s’éclairent.
« Se battre pour la paix » reste sa devise.
Léa Marchand
Formée à l’Institut d’études politiques de Grenoble et spécialisée sur les liens entre création artistique et espace public (Master 2 projets culturels dans l’espace – Paris 1 Sorbonne) Léa commence ses explorations du côté de l’éducation populaire et des enjeux de participation (Robins des villes 2010-2015) avant de migrer vers le théâtre et l’improvisation. Aujourd’hui elle co-dirige la compagnie Vilain.es qui travaille le lien entre création artistique et éducation populaire autour des questions liées au genre et aux discriminations.
Elle fait également partie de la compagnie d’improvisation Amadeus Rocket (2017) et de la compagnie de théâtre La Grenade (2019). Elle anime des ateliers de théâtre auprès de publics variés mais continue à garder un pied à l’Université où elle pilote différents projets d’enseignements (ENTPE, Master Altervilles, IUL) ayant en commun de partir de problématiques sociales pour développer un autre rapport à l’aménagement du territoire.
Théâtre et sciences politiques, art et urbanisme, sciences sociales et éducation populaire, Léa aime croiser les domaines. Il en ressort un attachement aux contradictions humaines et une conviction profonde qu’il n’y a pas de transformations majeures sans dynamiques collectives. Pour elle le théâtre est une manière joyeuse et puissante de s’ancrer au réel, cette idée que « l’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art » (Robert Fillioux).